Maroc

Lundi 11 novembre, 1 mois jour pour jour après mon départ, je foule le sol marocain pour la 1ère fois de ma vie. J'ai décidé d'ignorer tous les préjugés que nous avons sur ce pays. Je débarque du bateau comme une enfant prête à la découverte

Mardi 10 décembre, je quitte le Maroc. Entre ces deux dates, une belle histoire, un beau voyage.

 

Maroc

Km

Déniv +

Vitesse moyenne
Vélo 982.96 5946 17.50
Voiture 1302.00 10586 54.25
Total 2284.96 16532  

 

 A vélo

dates Etapes Km Déniv. VM Hébergement Autres
lun. 11 nov. 19 Port Tanger ville          
lun. 11 nov. 19 Maison Youssef 28.88 241 13.65 Chez Youssef  
mar. 12 nov. 19 Assilah 36.68 158 15.66 Auberge de jeunesse Mia Hostel  
mer. 13 nov. 19 Larache 44.33 368 15.2 Hôtel España  
jeu. 14 nov. 19 Moulay Bousselham 55.06 294 17.54 Villa Nora Pluie, vent et froid, hébergement bof;
ven. 15 nov. 19 Moulay Bousselham       Villa Keltoum Pluie vent et froid
sam. 16 nov. 19 Kenitra 91.75 322 18.41 Résidence El Kawtar  
dim. 17 nov. 19 Rabat 38.9 105 16.99 Auberge de jeunesse  
lun. 18 nov. 19 Skhirat 36.17 170 15.27 Domaine Lilia Prévu corte étape cause pluie
mar. 19 nov. 19 Casablanca 64.24 126 18.59 Hôtel Oum Palace  
mer. 20 nov. 19 Azzemmour 77.99 232 17.4 Dar de Santis Pluie vent et froid
jeu. 21 nov. 19 El Jadida 36.1 67 17.8 Riad El Ksar Merci Azzedine
ven. 22 nov. 19 El Jadida       Riad El Ksar Avis de tempête, fort vent ouest
sam. 23 nov. 19 El Oualidia 81.85 340 18.91 AJ Surf House Merci Nadia – Huîtres délicieuses
dim. 24 nov. 19 Safi 61.83 473 17.73 Hôtel ASSIF  
lun. 25 nov. 19 Baibhar 78.78 663 17.63 Golden Baibhar  
mar. 26 nov. 19 Essaouira 52.86 462 15.84 AJ  
mer. 27 nov. 19 Essaouira          
jeu. 28 nov. 19 Villa Vero 21.44 130 14.71 Villa Véro Merci Véronique
ven. 29 nov. 19 Takouroute 62.38 829 15.13  

Accueil fabuleux d'Hassan et Christian. Délicieux tajine mitonné par Hassan

Merci Christian et Hassan

sam. 30 nov. 19 Imi Ouaddar 69.13 577 17.88   .
dim. 01 déc. 19 Agadir 36.7 369 14.57 Hôtel royal  
lun. 02 déc. 19 Agadir       Hôtel royal  
mar. 03 déc. 19 Agadir       Hôtel royal  
mer. 04 déc. 19 Agadir       Hôtel royal  
mar. 10 déc. 19 Ksar Sirgh 7.89 20 17.5 Port Tanger Med  
             
 
En voiture
         
jeu. 05 déc. 19 Aït Ben Haddou 337 2878 1622 Kasbah Valentine  
ven. 06 déc. 19 Er Rachidia 328 1286 1531 Auberge Tinit  
sam. 07 déc. 19 Fes 340 3106 3755 Hôtel de la Paix  
dim. 08 déc. 19 Chefchaouen 193 2305 2074   Pause déjeuner
dim. 08 déc. 19 Ksar Sirgh 104 1011 1605 Villa Marine  
lun. 09 déc. 19 Ksar Sirgh       Villa Marine  
mar. 10 déc. 19 Port Tanger Med       GNV Atlas  
             

Port de Tanger à Maison de Youssef

Lundi 11 novembre, 1 mois jour pour jour après mon départ, je foule le sol marocain.

Traversée sympa et une belle rencontre sur le bateau : un couple de français qui résident à Casablanca me donne leur adresse, si besoin.

Choc ! Tout est écrit en français : boulangerie, restaurant, café, hôtel, pharmacie,... Les marques françaises s'affichent sur les devantures. Me suis-je trompée de bateau ? Suis-je bien au Maroc ?

Les gens dans la rue me disent " bonjour" et "bienvenue au Maroc". Donc je ne me suis pas trompée, je suis bien au Maroc. Je dois avoir l'air fraîchement débarquée et un peu perdue pour que les gens m'apostrophent ainsi.

Mon premier repas marocain : un panini ! Goût et service marocain. La générosité marocaine dans l'assiette avec le panini sont servis des tomates, du riz, des concombres et des frites

N1 pour aller chez Youssef. sortie du centre ville et là encore un peu déroutée par les enseignes de la zone commerciale : Decathlon,...

Peu avant une station service, une voiture s'arrête devant moi et Youssef en descend. A la station, je rencontre Jean vincent, qui vient de rendre visite à Youssef. Nous bavardons avant de reprendre la route.

Je me perd un peu en chemin et arrive enfin chez Youssef où je suis merveilleusement accueillie par Najate, son épouse et par Mohamed, Yasmina et le jeune Tahar. Une magnifiue soirée, une bonne nuit, un copieux petit déjeuner.

Merci à vous 5 de ce châleureux accueil.

Assilah

J'ai quitté en fin de matinée la douce et belle demeure de Youssef et de sa belle famille. Ils m'ont réservé un accueil extrêmement chaleureux. Youssef m'a longuement parlé du Sun Trip, de ses projets. J'ai pu voir ses réalisations : son tandem du SunTrip, son trike en cours de construction (prochain SunTrip), un autre en cours de finition, un triporteur,... Je n'ai pas vu le temps passer.

J'ai repris la route remplie de ses bons moments

.En bord de route, une délicieuse pause repas composé de côtes d'agneau grillées à la braise et d'une salade marocaine.

Courte étape jusqu'à Assilah. Très belle Medina blanche et bleue.

J'ai trouvé à Assilah une belle auberge de jeunesse où Tornada et Carrito sont bien installées dans un beau patio. Moi j'ai une magnifique chambre avec un grand lit ; Top !

Délicieux dîner de poissons frits en bord mer.

Larache

La RN1 est un petit peu moins encombrée.

En roulant entre 2 averses, j'ai fini par arriver à Larache. Un premier "arrêt pluie" dans un café "bof", le 2ème sous un pont, le 3ème chez un marchand de fruits, légumes et poteries et le 4ème dans un restaurant, il était midi, j'en ai profité pour déjeuner. Aujourd'hui, comme hier mon resto est aussi une boucherie. Je choisis ma viande à l’étalage et quelques minutes après je l'ai servie dans mon assiette.

Larache est une jolie petite ville dont le site est occupé depuis l'antiquité, on peut y voir des ruines romaines. J'y ai visité la médina et le souk.

Moulay Bousselham

Je quitte Larache après un très généreux petit déjeuner dont je n'en peux abosrber que la moitié.

J'ai roulé sur une petite route tranquille à travers serres et champs. J'ai vu les cultures de tout ce que l'on importe en France depuis le Maroc. Toutes les récoltes sont en cours : tomates, concombres, courgettes, poivrons, piments,... Au bord des routes et des chemins sont stationnés les fourgons qui amènent dans les champs les petites mains qui récoltent, plantent, désherbent, binent, buttent,... Hommes et femmes le dos courbé travaillent.

Beaucoup de sourires, signes de mains, salutations, de "bonjour", de "bienvenue au Maroc", de petits coups de klaxon, de pouce en l'air,... ça fait chaud au cœur.

A l'arrivée, le vent avait considérablement forci et la tempête annoncée est arrivée.

La météo est mauvaise pour demain, je change d'hébergement mais je reste à Moulay Bousselham car l'étape de demain doit dépasser les 90km et que la route est à priori très mauvaise, sans bitume sur environ 30km ou près de 120km en choisissant l'option par la nationale.

Kenitra

Pour moi, une longue étape de près de 92 km que j'appréhendais car Osmand et Google maps n'y mentionnaient aucun village et de plus Osmand m'indiquait près de 30kmde revêtement inconnu ou pavé. En fait la route est quasi toute asphaltée. Asphalte "gratounette" qui accroche bien et me fait sautiller sans cesse, un peu bosselée. De trop rares et trop courts passages d'asphalte lisse. Des "ralentisseurs" : gros boudins de béton à l'entrée et sortie des villages, car il y a beaucoup de villages tout au long de cette route.

Du monde partout au bord de la route qui attendent un taxi ou un covoiturage ou une moto-taxi ou une charrette ou ...

Bref difficile de s'isoler !

D'innombrables "Bonjour Madame, ça va bien ?" et "Bienvenue au Maroc" auxquels je réponds ou que je devance. Pour les enfants, c'est souvent "Bonjour Monsieur" car ils ne maîtrisent pas tous les subtilités de la langue française. Parfois ils me crient "selfie", je réponds "Bonjour" car j'imagine qu'ils vont me demander rétribution pour le selfie et de plus je ne souhaite faire de photos des personnes que je croise.

Arrivée à Kenitra une grande ville bruyante et très animée

En résumé une longue mais agréable étape.

Rabat

Etape quasi plate sous un très beau ciel bleu et donc beau soleil, vent faible.

A la sortie de Kenitra est une zone occupée par les horticulteurs, sympa à traverser. Ensuite viennent les forêts d'eucalyptus, puis en approchant de Rabat des bâtiments administratifs et privés bordent la route. Je traverse de nombreux jolis petits villages avant d'entrer dans Salé.

Port et Kasbah des Oudayas.

Je longe le mur de la Médina pour atteindre l'auberge de jeunesse aménagée dans un ancien et magnifique riad. Je suis la seule femme de l'auberge et bénéficie donc de l'excluvité au dortoir des filles !

Je gare Tornada et Carrito dans un patio et part à la conquête de la Medina.

Skhirate

La pluie et le vent se sont invités dans mon voyage. Vent de face très fort ont eu raison de ma détermination. J'ai passé 30 mn sous un pont à attendre que l'averse se calme. Je reste bloquée par une pluie diluvienne 2 heures encore à Skhirate avant de reprendre la route vers mon gîte du jour à 4 km. Je m'arrête à un embranchement pour vérifier sur mon GPS la position de ma destination. Une voiture s'arrête, un jeune gars en descend, se présente "Sureté nationale" me demande où je vais, téléphone puis m'indique que ma destination est sur la droite à la prochaine intersection. Il remonte dans sa voiture et disparaît.

J'arrive dans un magnifique domaine au milieu de nulle part où je passerai une bonne nuit dans un calme absolu.

Casablanca

Très belle route en bordure de l'océan ce matin en plus d'un temps idéal, un peu de soleil et surtout 20°.

Une Renault Zoé me suivait et surprise.... Jean Vincent ! On a un peu bavardé au bord de la route avant de repartir.

Quelques kilomètres plus loin alors qu'un petit creux grandissait au fond de mon estomac. au milieu de nulle part, un panneau Mac do à 100m à gauche et là près du panneau un paysan avec ses 2 vaches. Je vais tester le Mac Do version Maroc ! (Cher et pas top). En fait j'étais très près de l'autoroute et ils ont créé un accès à l'aire pour les gens qui sont sur la route. Sur cette aire il y a aussi un Paul et un Burger King en plus de la station Shell.

Une quinzaine de kilomètres avant Casablanca une magnifique piste cyclable qui me fait rêver à une entrée tranquille à Casablanca comme celle d'Istanbul. Mais, hélas, elle s'arrête au bout de 2 ou 3km et le cauchemar commence. 2x2 voies puis 2x3 et ou 2x4. La voie droite est occupée par le stationnement de voitures et camions. Les taxis, bus et autres s'arrêtent en double file pour décharger et charger les passagers et tous démarrent sans regarder dans leur rétro ni mettre leur clignotant (tous en panne). Bref il faut regarder à droite pour éviter les portières où les démarrages, derrière pour déboiter sans trop de risques et dépasser une voiture où un camion qui s'arrêtent où un véhicule hippo-tracté, devant pour éviter les nids de poules et d'autruches. Se mettre en apnée au démarrage des bus et des camions... Super quand tout s'arrête devant mon hôtel.

Casablanca est tout à fait déconcertante : bâtiments France des années 30, boutiques françaises (Celui, Yves Rocher, Café de Paris, Hotel de l'Opéra, Café Monceau,..). Video "ambiance" sur une place.

Zemmour

Difficile sortie de  Casablanca dans un embouteillage monstre, d'énormes ronds points que tous veulent traverser au plus vite. Bilan : 2 personnes blessées sur ma route 1 homme en mobylette et une femme à pied. Pas trop grave visiblement.  

Puis, plus sympa sur ma route j'ai croisé 4 jeunes italiens qui remontent d'Afrique du Sud. 

Puis la pluie. J'ai attendu qu'elle se calme avant de repartir sous une pluie plus fine.  

Toute la journée fort vent de face. Je me suis arrêtée dans un Dar peu avant Zemmour.  

Batterie presque vide après 80 km. 

Des paysages sympa entre 2 bétonnages de plage et toujours l'extrême gentillesse des gens et leurs encouragements. 

Un passage compliqué, les voitures avaient de l'eau jusqu'au parechocs, j'ai du contourner la mare en montant  sur le bas côté. 

J'ai terminé l'étape avec un délicieux tajine. 

Al Jadida

Très très courte étape car la pluie était annoncée et a menacé toute la journée et de plus j'avais envie de visiter cette ville exceptionnelle. Et je n'ai pas perdu ma journée, une belle et bonne journée pleine de belles rencontres. J'ai franchi aujourd'hui la barre symbolique des 2000 km parcourus depuis mon départ de la maison.

Al Jadida est une citée portugaise fortifiée. Au détour des ruelles on y retrouve la trace des églises, la capitainerie du port a été transformée en hôtel-restaurant. L’une des églises en salle de spectacle, une autre en restaurant,..; 

Le soir, j'ai rencontré Khalil devant le local de son asso où il anime avec un autre jeune l'aide aux devoirs pour les enfants du quartier. Il m'a invité à visiter le local à l'ambiance studieuse et joyeuse. Ils pratiquent la "filographie" tableaux en fils destinés à la vente.  

Aujourd'hui, 22 novembre, je reste à  El Jadida car la météo est exécrable. Un vent fort SO a soufflé toute la nuit et continuera jusqu'à la fin de l'après midi, il amène avec lui de courtes mais fortes averses. 

Ici, comme partout, je suis saluée dans la rue par des "Bonjour Madame, ça va bien ?" et "Bienvenue au Maroc." "Vous êtes ici chez vous" Je suis toujours surprise car chez nous c'est tout à fait exceptionnel et nous sommes rarement abordés dans la rue. Cela arrive parfois lorsque j'ai le vélo en main.  

Je ressens la sincérité de leur accueil et c'est encore plus touchant. 

Je reviendrais sans aucun doute, ici, car c'est un pays culturellement riche. 

Ce matin ballade au marché, désolée le site ne permet pas de partager les odeurs, les parfums,... donc je partage les couleurs. J'y étais à l'ouverture vers 10 h ! 

Puis ballade dans la ville et visite de la Citerne, une impressionnante construction, style crypte d’église, destinée à conserver l’eau. 

Que du bonheur ! 

El Oualidia

Peu après El Jadida et sur près de 10km un port pétrolier et gazier, des dépôts, des raffineries, une centrale thermique, un ballet de camions citernes et de bouteilles de gaz,... et des odeurs nauséabondes...

Et quasi sans transition du haut d'une côte un paysage sublime et de bonnes odeurs...de jolies petites criques, des pêcheurs sur les falaises...

La route s'écarte de l'océan et à droite et à gauche des champs de carottes, choux, tomates, aubergines, courges,...et des camions chargés de légumes.

Et tout au fond les parcs à huîtres, Oualidia est connu dans tout le Maroc pour ses huîtres dixit mes loueurs.

Dans ce secteur, les ânes sont le plus souvent batés et en plus des 2 gros paniers ils portent leurs ânières et âniers de tous âges et de tous poids.

Super météo aujourd'hui : pas de vent, soleil, 23-24° !

82 km au compteur avec un peu de deniv.

Oualidia est réputée et connue au Maroc pour son activité ostréicole. "Les meilleures huîtres du monde" Alors, je me suis sentie obligée de les goûter et de fait, elles sont délicieuses, peu salées et peu iodées, un peu sucrées et très fines.

Déjeuner : tajine à la viande et dîner : huîtres (specialité locale)

Bilan une super journée

Safi

Aujourd'hui, je me suis éloignée de la côte pour rejoindre Safi par une petite route qui rentre un peu dans les terres. La route était peu fréquentée, quelques voitures, quelques taxis, quelques bus. Des camions à proximité de la cimenterie, font les navettes, sur une courte distance, entre le lieu d'extraction et l'usine.

Quelques bergers qui surveillent leurs moutons sur un désert minéral calcaire, toujours le portable à l'oreille. Au téléphone ? Ils écoutent de la musique? La radio ? Je n'ai pas la réponse ! Jamais à aucun endroit, jusqu'ici, même dans les endroits où j'étais le plus isolée je n'ai manqué de connection.

De beaux tous petits villages. Des gens qui me saluent et me souhaitent la bienvenue au Maroc.

Un beau et chaud soleil, du ciel bleu que souhaiter de mieux ?

Une route qui serait moins "gratounette et bosselée" ?

Une vraie belle journée de vélo ! Pourvu que ça dure !

Safi, ville portuaire est le premier port de pêche du Maroc. La sardine, pêchée industriellement, est ici mise en boites.

Je me pose dans un hôtel qui me transporte, de facto, 50 ans en arrière par sa déco années 60-70. L'hôtel est resté à l'Etat initial. Surprenant ! Tornada et Carrito ont trouvé leur place dans le sous-sol de l'hôtel dans le garage sous-terrain.

Je vais découvrir les environs à pied et me pose, sur la place Tajine (le plus grand tajine du monde).

Baibah Aquermout

Sortir de Safi, vers le sud, est on ne peut plus simple il suffit de rejoindre le long boulevard Hassan II et sa piste cyclable.

Ensuite la zone industrielle et nouveau port industriel. Avant d'y arriver les fumées et dedans l'air irrespirable. Je ne sais à quoi j'ai été exposée mais j'ai eu un fort mal de tête pendant plus d'une après.

Puis des paysages magnifiques que la route soit près ou loin de l'océan.

Un tajine de moules et pendant la digestion je vois mes 1ers dromadaires

Pour la route, majoritairement "gratounette et bosselée", passages sans route, "pavés marocains" et trop peu de velours.

Des côtes extrêmement pentues parfois longues.

De nombreux camions de transports de sable. Les dunes d'Essaouira disparaissent emportées dans de gros camions.

Et après 80km et plus de 600m de dénivelé positif, arrivée à ma belle étape du jour par une longue descente sur une route défoncée par les camions. Je suis contrainte de m'arrêter plusieurs fois pour laisser passer de gros camions. Je dois quitter la route pour emprunter un chemin encore plus défoncé à l'entrée duquel je trouve une immense mare que je dois contourner en passant dans une zone marécageuse.

Essaouira

Très belle route en bordure de l'océan ce matin en plus d'un temps idéal, un peu de soleil et surtout 20°.

 

Sidi Kaouki

Je quitte tard mon auberge et traîne beaucoup pour sortir de la Medina. Ce n'est pas très facile avec Tornado et Carrito, je prends beaucoup de place. Il y a déjà beaucoup de monde et les petits commerçants ambulants entrent de même que les livreurs avec leurs charrettes à bras.

Je m'arrête visiter l'église catholique, près de la plage, passe près d'hôtels luxueux.

Je m'arrête dans un bar sur la plage pour rêver un peu face à l'île de Mogador, je bavarde longuement avec un français installé ici.

Je savoure la douceur du climat, de cette vie indolente.

Toujours de magnifiques paysages qui m'enchantent au fil des kilomètres. Il a fait très chaud aujourd'hui, le thermomètre a dépassé les 35°. J'ai enfin ce que je suis venu chercher au Maroc : soleil et chaleur ! En prime, je bénéficie aussi, encore et toujours, de la chaleur des marocaines et marocains.

Peu de kilomètres, aujourd’hui, une vingtaine par la nationale pour rejoindre la villa Véronica à Sidi Kaouki. Je quitte la route par une piste très mauvaise qui monte un peu. La piste est caillouteuse, je dois pousser mon vélo. A l’intersection de la route et de la piste des ânes débâtés, attachés ou entravés, attendent leur propriétaire partis en bus, en taxis ou en stop à Essaouira.

Après près de 2 kilomètres à pousser Tornada et tirer Carrito, en haut de la colline, j'arrive à un hameau où je trouve la très belle maison de Véronique, mon hôte du jour, une française qui vit ici.

 

Takouroute

Je quitte la délicieuse hospitalité de Véronique pour reprendre la mauvaise piste et rejoindre la nationale.

La route est un peu plus accidentée. Elle monte, tourne, descend,... Les paysages sont sublimes.

Sur une longue descente, j'aperçois au loin un cyclo-voyageur. Je m'arrête bavarder un peu avec lui. Il est belge et voyage en fait en fourgon. Il pose son fourgon à un endroit et part à vélo faire une boucle de quelques semaines en tractant sa chienne, une golden retriever dans une charrette.

Je m'arrête déjeuner dans un village, à l'entrée duquel se trouve une gendarmerie. A peine installée en terrasse, un pick up de la gendarmerie, arrive et se gare parallèle à mon attelage. Les gendarmes descendent traversent la rue et entreprennent de gérer la circulation, qui se gérait très bien toute seule. Quand je quitte le resto après un délicieux repas, ces messieurs de la maréchaussée royale regagne leur pick-up. Dans mon rétro je vois le pick-up reprendre la direction de la Gendarmerie. Je ne sais pas s'il rassurant d'être ainsi surveillée ou protégé ! Quoi qu'il en soit tous les gendarmes et autres policiers que j'ai croisé sur ma route, à des barrages, des ronds, points, en ville,... m'ont toujours salué et ont toujours été très bienveillants.

J'arrive enfin à Tamanar, petite ville d'environ 10 000 habitants. Je m'arrête dans un bar -resto à l'entrée de la ville. Une voiture, conduite par un marocain, s'arrête et 4 français en descendent et s'attablent près de ma table, le conducteur va dans le bar. Ce sont des touristes de la pire espèce qui me font honte d'être française. Une caricature du pire.

Je reprends vite la route pour arriver à mon étape du jour : "Les tajines bleus" à Takouroute, un petit village. Christian et Hassan m'accueillent. J'ai une petite chambre très sympa, Tornada et Carrito trouvent leur place sur la terrasse. Mes hôtes sont un peu inquiets pour elles, l'alarme les rassurent un peu. Hassan me cuisine un merveilleux tajine pour le dîner.

Imi Ouadar

J'ai quitté "Les Tajines Bleus" et mes merveilleux hôtes Hassan et Christian qui m'ont gâté et choyé, un peu tard dans la matinée. Après un délicieux et copieux petit déjeuner et un longue et amicale conversation. J'ai le cœur un peu lourd mais moins que mon estomac.

Il faisait déjà très chaud et le ciel est très bleu pour mon grand bonheur et le grand désespoir des habitants qui n'ont quasi pas vu de pluie depuis le mois de mars. Là situation devient très préoccupante : plus d'eau plus rien pour nourrir les animaux...Hommes et bêtes commencent à sérieusement souffrir.

Ils se plaignent du dérèglement du climat. Un Monsieur de 71 ans m'a confié n'avoir jamais connu une telle sécheresse. Ses abeilles meurent, des colonies entières disparaissent, manque d'eau et de fleurs.

Ma route, aujourd'hui, fût encore un enchaînement de paysages toujours plus beaux, sauvages, grandioses, beaux... Un réjouissement à chaque tour de roue.

La route longe longe l’océan, tantôt en haut des falaises, tantôt en bas, s'eloigne et se rapproche de l'eau, tour à tour.

J'arrive demain à Agadir, terminus de mon périple vélo au Maroc.

Je reste quelques jours, je loue une voiture et remonte à Tanger prendre un bateau pour Sète et de là canal du Midi jusqu'à ma maison, je devrais y arriver quelques jours avant noël.

Agadir

Peu de kilomètres à parcourir pour arriver à Agadir ma destination finale du périple à vélo au Maroc. Je pars relativement tôt car je n'ai pas de réservation à Agadir, j'ai repéré un camping et quelques hôtels.

Je reprends la RN1 et arrive à Taghazout, un très joli bourg très prisé par les surfeurs. Petite pause. Ce village me plaît beaucoup, la vie paraît douce et paisible. Petits commerces, marchands ambulants,... beaucoup d'animation dans la rue principale.

Quelques villages de mobilhomes jalonnent la route, quelques résidences de tourisme "les pieds dans l'eau" et très vite la banlieue.

Près du centre-ville, le camping gardé par la police ou l'armée ou... un entassement de mobilhomes et de camping car et pas d'espace pour ma tente. Je n'insiste même pas, je m'enfuie.

J'avance sur une avenue à quatre voies dans une ville moderne à la recherche des hôtels repérés. Aucun n'a de place sécure pour Tornada et Carrito, l’accueil de plus est moins chaleureux que ce ue j'ai vécu jusqu'ici. Je me pose pour déjeuner et je recherche d'autres établissements.

Je trouve enfin mon bonheur à l'hôtel Royal qui a un parking gardé. Pas terrible mais bon, il y a pire.

Pas grand chose d'intéressant à voir à Agadir car cette ville est très récente, l'ancienne ville a été détruite par un terrible tremblement de terre en 1960 qui a fait des milliers de morts

Le lendemain je déjeune avec Paul Bermejo, une star du vélo solaire. Il a participé au précédent Sun Trip, Lyon-Canton et se prépare pour le prochain. Paul vit à proximité d'Agadir. Il me prodigue de judicieux conseils de visite à Agadir et de lieux à voir sur mon itinéraire de retour à Tanger. Je re-déjeunerai avec lui la veille de mon départ. Un personnage délicieux que j'ai eu grand plaisir à rencontrer.

La météo se gâte un peu mais qu'importe, je ne roule pas.

Devant l'hôtel est une station de taxi, je sympathise avec l'un des chauffeurs qui sera mon chauffeur attitré tout au long de mon séjour, il me conduira au souk, chez Decathlon, chez Marjanne, chez Hertz. Parfois il m'attends, parfois je l'appelle. Je fixe mon tarif.

Je visite le souk Al-Had qui est, me dit-on, le plus grand souk urbain d' Afrique. Il est entouré de remparts et de portes d'entrées monumentales. Il est en partie en chantier de restauration. Comme tous les souk, il est organisé en différents quartiers : les meubles, l'artisanat, les vêtements, les fruits, les légumes, la boucherie, les poissons, les pâtisseries, les épices, l'huile d'argan, des lieux de restauration… des milliers de boutiques, d'échoppes, d’étals,... J'y déjeune et j'y passe presque toute la journée.

Aït Ben Haddou

Voilà 5 jours que je suis à Agadir. Il pleut, un peu. Il fait froid. au regard des derniers jours. Dans ma chambre toutes mes affaires sont prêtes pour le départ, Tornada et Carrito sont prêtes à embarquer. Après un petit-déjeuner, pas top dans cet hôtel, je vais voir mon taximan préféré pour qu'il m'amène chez Hertz récupéré le véhicule que j'ai loué.

Je retourne à l'hôtel pour charger le Berlingo avec l'aide spontanée du réceptionniste et de son assistant, tous 2 ravis de me voir partir. Le propriétaire de l'hôtel les a grondé pour m'avoir autorisé à mettre mon attelage devant la porte de ma chambre où ils ne gênaient absolument personne.

J'ai quitté Agadir en fin de matinée au volant de Berlingo. Tornada et Carrito sont à l'intérieur.

Je me suis arrêtée déjeuner à Taroudant, très jolie. Mais la pluie m'a fait écourter la visite.

J'ai atteint l'atlas et j'ai vu la neige sur les hauteurs. Il fait super froid en plus de la pluie. J'ai traversé de vastes zones désertiques magnifiques. J'aurais aimé voir ces paysages sous le soleil et pouvoir m'arrêter plus souvent pour faire des photos pour alimenter vos rêves. Ces paysages mont donné envie de les traverser à vélo en été, ce doit être magique.

Je suis passée par Taliouine, capitale du safran.

Paul Bermejo m'a indiqué un village berbère près de Ouarzazate qui mérite le détour. Aït Ben Haddou, classé au patrimoine de l'humanité. Cette vallée était un lieu de passage des caravanes entre Marrakech et le sud du Sahara.

Wikipédia dit que village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar, qui est un type d'habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l'intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d'angle. Certaines de ses habitations semblent être de petits châteaux avec leurs hautes tours décorées de motifs en brique crue.

J'y suis arrivée à la tombée de la nuit et pas vu grand chose. Donc visite demain, en espérant qu'il ne pleuve plus.

Environ 350 km et plus de 5 heures en voiture.

Er rachidia

Ce matin froid vif et quelques gouttes. Ce village est magnifique. Contsruites en terre et recouvertes de pisé, les maisons aux terrasses crénelées ressemblent à de petits châteaux. Le Ksar n'est pas encore ouvert à la visite, il fait froid, il pleut.

Je reprends la route rapidement, alors que les touristes arrivent en nombre.

Je n'aurai vraiment pas aimé faire la route du jour en vélo, ça été très pénible en voiture.

Pluie parfois très intense, routes inondées totalement ou partiellement notamment au passage de certains oued et dans les villages.

Les ponts au dessus des oueds sont parfois trop bas ou en partie obstrués ou la pluie trop forte. Dans les villages il n'y a pas d'égouts donc l'eau des toits-terrasses s'ajoute à l'eau qui tombe dans la rue et le niveau monte vite d'autant plus que pour protéger leurs habitations les villageois font des monticules de terre concentrant toute l'eau sur la route.

Par moments le ciel était si gris, si bas sur le désert ocre pâle que j'avais l'impression de rouler dans de la ouate. La brume masquait les montagnes, la route ressemblait à la lame d'un couteau qui ouvrirait une touffe de coton. Une atmosphère très étrange et un silence absolu.

Dans ce désert, hors des villages, quelques troupeaux de chèvres, de dromadaires et moutons avec leurs pâtres et leurs chiens. Ici et là un campement de bergers avec les enclos et les tentes.

Je suis passée tout près de la vallée des roses où l'on cultive la rose pour fabriquer essence, huile et eau et devant quelques coopératives et distilleries.

Quelques éclaircies et des entrées de chemin opportunes m'ont permis de m'arrêter au bord de la nationale très étroite et un peu fréquentée par des automobilistes et des camionneurs très pressés.

J'arrive enfin à Er Rachidia, après 328m, vannée. Un tour rapide en ville, me confirme l'info, pas d’intérêt particulier. Je n'ai pas de réservation d'hôtel. Je me pose dans un bar et avise presque en face un hôtel qui paraît convenir. Booking confirme. Je traverse la route et m'installe dans une chambre moderne, confortable.

Fès

Partie tôt d'Er Rachidia pour essayer d'arriver tôt à Fès.

Dès le départ le ton est donné : paysages sublimes et montagnes. Je roule dans l'Atlas. Ile soleil est enfin au rendez-vous.

La route est jalonnée de villages plus ou moins grands. Pas de problème pour faire la route à vélo, beaucoup d'hôtels, d'auberges, de gîtes, de station service (café + épicerie),... Faire cette route en voiture est très frustrant car les paysages sont tellement beaux que j'ai l'impression de n'en avoir vu qu'une petite partie.

En haut quelques bergers, leurs troupeaux, leurs tentes et leurs maisons petites et basses éparpillées dans les montagnes.

Et une station de Ski, très fréquentée en ce samedi, tellement de monde que la neige en a perdu sa blancheur. Les loueurs de luges étaient là au bord de la route.

Plus loin de part et d'autre de la route des vergers et...des vendeurs de pommes.

En s'approchant de Fès les oliviers ont remplacés les pommiers, la récolte bat son plein. Les vendeurs d'olives et de colliers de figues sèches ont remplacé les vendeurs de pommes.

Je me suis arrêtée pour parler avec un jeune couple de portugais qui montaient à vélo. Partis du Portugal, ils ont choisi la route de la montagne.

Hier j'ai pris le temps de réserver un hôtel avec un parking. Arrivée à Fès je constate que comme, souvent dans les grandes villes, le parking ce sont des emplacements réservés devant l'hôtel. Je pose mon sac pour la nuit et saute dans un taxi via la Médina.

Je suis partie visiter une toute petite partie de l'immense Médina classée au patrimoine, un guide local m'accompagne sur une partie de ma visite avant que je le remercie pour flâner et m'imprégner de l'ambiance.

Retour en taxi collectif.

Fès a été longtemps la capitale du Maroc comme en témoigne la citée royale.

La visite de Fès me confirme que je n'aime pas les grandes villes.

Chefchaouen - Ksar Sirgh

Décidément je préfère le vélo à la voiture. Aujourd'hui, j'ai mal commencé ma journée d'automobiliste. Je me suis levée tôt pour partir tôt car j'ai un programme chargé. N'ayant pas trouvé de réservation d'hébergement à ma convenance à Chefchaouen, j'ai décidé de réserver une nuit supplémentaire à la villa Marine à Ksar Sirgh. Néanmoins, je souhaite m'arrêter 3 à 4 heures à Chefchaouen pour la visite de la ville bleue.

J'arrive à la voiture : un pneu à plat. Se faire dépanner, un dimanche, au Maroc, j'ai vite compris que ce n'était pas simple. Le réceptionniste m'a trouvé un jeune qui a mis la roue de secours m'a emmené chez un réparateur de pneu, a fait réparer le pneu et a ensuite tout remis en place. 2 heures perdues et 300 DAM.

Plus loin dans la montagne j'ai suivi un camion qui montait à 20Km/h pendant plusieurs kilomètres. Je vois un bon espace pour le doubler et franchis la ligne blanche : la gendarmerie royale était juste après. 400 DAM d'amende.

Partie très tard et Osmand (GPS) m'a fait prendre un raccourci, bof, pour la route mais super pour le paysage. J'ai raccourci de 10 km Mais allongé d'au moins 1h.

À la sortie de Fès la montagne est très agricole. Tous les paysans étaient dans leurs champs. Peu de tracteurs, ici aussi, ils labourent avec 2 ânes attelés à une araire, sèment à la volée. Beaucoup de bergers et leurs troupeaux sur les collines.

J'ai traversé une zone de pommiers, puis d'agrumes, puis d'oliviers.

Je suis enfin arrivée à Chefchaouen pour un déjeuner très tardif au coeur de la très belle Médina. Je déambule et flâne dans les ruelles très encombrées de touristes. Les maisons, les sols sont peints en bleu et blancs. Beaucoup de décors parfois surprenants. Beaucoup de fleurs. Des boutiques comme dans toutes les médinas. Des boutiques de souvenir made in China, aussi. Des mosquées, des oratoires. On dit que Chefchaouen a eu le surnom de ville sainte. Les chrétiens n'ont pu pénétrer dans la cité que très tardivement. C'est la plus belle médina que j'ai vu à ce jour vient ensuite celle d'Assilah.

Le temps passe très vite et je dois reprendre la route car je voudrais arriver avant la nuit. Je quitte la nationale pour une petite route qui devient très très mauvaise puis piste. Un moment je crains m'être trompé mais Osmand persiste et en effet je rejoint une route plus importante avant d'atteindre Ksar Sirgh et la Villa Marine où je reçois un très chaleureux accueil.

Je débarque Tornada et Carrito. Demain je dois aller à Tanger rendre la voiture.

Ksar Sirgh - Port Tanger Med

Lundi 09 décembre, je pars tôt pour aller à Tanger déposer la voiture en plein centre ville. A préalable, je passe par une station service lui faire faire un toilettage complet pour 35 DAM. Il faut savoir être patient. Je vais déjeuner dans un restaurant en face de la station service. Je dépose la voiture, hèle un taxi pour la gare. Je trouve enfin la gare routière et prends un petit bus privé collectif.

J'ai un peu de temps, je flâne sur le marché et vais m'asseoir au bord de l'eau, dans un parc en face les ruines du ksar. Je suis abordée par un marocain expulsé d'Espagne qui veut revenir clandestinement en Europe. Si je ne savais pas que j'ai de la chance d'être née en France et de pouvoir circuler librement d'un pays à l'autre !

Mardi 10 embarquement

Mercredi 11 navigation

Jeudi 12 débarquement

Je prépare Tornada et Carrito, les met en position de voyage, range toutes mes affaires et en fin de matinée je quitte mes hôtes pour aller au port. Je traîne de bar en bar jusqu'à l'heure du déjeuner, puis jusqu'à l'heure de l'ouverture de l'enregistrement. Nous passons tous les contrôles, y compris le scanner pour Tornada et Carrito. Démarre alors la longue attente pour l’embarquement. Carrito a une roue à plat, je regonfle. Arrive un joli scooter sur lequel est juché un jeune couple d'australiens qui sont partis pour faire le tour du monde sur leur engin.

Débarquement, embarquement, les 2 roues nous embarquons les premiers dans le ventre de l'immense ferry. J'installe Tornada et Carrito à l'emplacement indiqué et pars prendre ma cabine.

Pas grand chose à faire sur un bateau, si ce n'est bavarder avec l'un, avec l'autre... Une très grande majorité de marocains qui vivent en France et rentrent de visiter leurs familles, des familles entières, beaucoup d'hommes seuls. Je suis une célébrité sur le bateau, tout le monde sait que je suis partie de France à vélo, traversé l'Espagne et le Maroc jusqu'à Agadir.

Pas grand chose à faire sur un bateau si ce n'est regarder le sillage, le lever ou le coucher du soleil sur la mer.

Pas grand chose à faire sur un bateau si ce n'est lire, rêver, écouter de la musique marcher de babord à tribord, de la poupe à proue, monter, descendre.

 

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Installés au Maroc nous sommes en réflexion pour le prochain voyage !