La Lettonie semble un poil plus aisée que sa voisine septentrionale. Un problème majeur en Lettonie : l'eau potable ne coule pas au robinet, il faut l'acheter. Nous nous sommes souvent douchés avec de l'eau à l'odeur nauséabonde même dans des établissements hôteliers plutôt haut de gamme.
dates | Etapes | Km | Déniv. | VM | Hébergement |
sam. 14 août 21 | Frontière à Salacgriva | 10.99 | 7 | 19.07 | Imantas apartment |
dim. 15 août 21 | Saulkrasti | 63.19 | 94 | 19.78 | Villa hotel Gäles |
lun. 16 août 21 | Riga | 55.30 | 154 | 15.2 | Hotel Hestia Draugi |
mar. 17 août 21 | Riga | Hotel Hestia Draugi | |||
mer. 18 août 21 | Bauska | 72.27 | 214 | 13.83 | Rija bauska hotel |
jeu. 19 août 21 | Frontière Lituanienne | 19.5 | 49 | 17.87 | |
Lettonie | Totaux | 221.25 | 518 | 85.75 | |
Moyennes | 65.07 | 152 | 17.15 |
Salacgriva
La frontière est marquée par les deux drapeaux sur des mats dont la base est jointe, un symbole j'imagine ! Une voiture de police côté letton nous rappelle qu'en ces temps de COVID la police a pris possession des frontières. Pas de contrôle en ce qui nous concerne.
En Lettonie la E67 ne change pas de nom ni de qualité de bitume, enfin sur les quelques 10 kilomètres qui nous séparent de notre destination finale à Salacgriva.
(la photo de la frontière est une vielle photo trouvé sur Google )
Saulkrasti
J'ai été très surprise hier soir de recevoir un message du Ministère de l'Intérieur Letton qui nous informe que nous devons nous enregistrer sur le site Covid-pass de l’État Letton. Erick a le même message sur sa messagerie. Je vais donc m'informer sur le site de notre Ministère qui confirme la procédure. Nous nos inscrivons donc et recevons un QR Code de pas d'obligation de quarantaine parce que j'ai déclaré que nous sommes complètement vaccinés. Ce QR Code est à présenter à la Police en cas de contrôle avec notre passeport et le QR code européen de la vaccination. Le site du Ministère Letton de l'Intérieur nous informe que le défaut de ce QR code peut nous coûter entre 10 et 2000 Euros fois deux puisque nous sommes deux ! C'est assez impressionnant ! En moins de ' heures ils nous ont repéré sur le territoire et vu que nous n'étions pas inscrits !
Si on veut éviter le suivi numérique il faut jeter les portables et cartes de crédits !
A part cela, nous sommes partis ce matin sous le soleil et sur la E67, un peu pénible mais relativement sécure du fait que la bande à droite est large voire par endroit très large. Relativement sécure parce que à observer les camionneurs aux stations services où on s'arrête pour vérifier la pression des pneus, se restaurer, prendre un café,..on se sent bien moins en sécurité. En Scandinavie et en Finlande c'est alcool 0 ou presque au volant, l’alcool est hyper cher et vendu exclusivement dans des magasins d’État. En Estonie et en Lettonie l'alcool est très peu cher et on en trouve partout. Une bouteille de vodka c'est à partir de 5 Euros à la supérette et un peu moins du triple au bar où le verre de vodka est moins cher que l'expresso ! Donc à toute heure on voit des routier descendre d'un trait une pinte de bière (56,5cl) avant de remonter illico dans leur 38 tonnes, ça fait un peu peur ! Ce qui fait encore plus peur c'est que tous les hommes que l’on a vu dans les bars, restaurants et stations-service font de même. Bizarrement, il y a peu ou pas de traces d'accidents et pourtant ces interminables lignes droites toute plate doivent être lassantes et soporifiques ! Nous ne buvons pas ou peu d'alcool et nous sommes las. Le vent de sud-ouest et ses fortes rafales nous rappelle régulièrement que nous sommes à vélos en nous secouant un peu surtout au passage des camions qui ne peuvent pas trop s'écarter !
Comme tous les jours nous avons nos trombes d'eaux à l'heure du déjeuner cette fois ! La mer habituellement plate est déchaînée avec des vagues d'au moins ...un mètre.
A propos de manger, au restaurant c'est mieux nous arrivons à manger des plats que nous pouvons digérer dans un délai normal contrairement aux plats hyper gras et sucrés des pays du nord. La contre partie c'est que les super marchés sont désolants on n’y trouve plus grand chose qui puisse nous convenir. Nous n'avons même plus le jamon serrano, le chorizo et le queso manchego qui avec du pain acceptable de la salade verte et des tomates cerises faisait l'essentiel de nos repas en Scandinavie et Finlande.
Riga
Alternance de soleil et de nuages mais nus avons peu de kilomètres à faire juste une quarantaine jusqu'à Décathlon et une dizaine pour aller au centre de Riga. Tout commence par une piste cyclable et continue sur une petite route sympa avant de retrouver la nationale E67. On la quitte pour une route parallèle après une quinzaine de kilomètres. C'est là que commence la grande banlieue de Riga.
Nous allons tout droit au Décathlon car je doute que nous ayons envie d'y aller demain. Nous ressortons avec deux vestes de pluie et deux pneus pour la Chariote. La chariote est chaussé de neuf illico et les vieux pneus sont rendus à Décathlon pour recyclage.
Je m'étais un peu attaché à ma veste rose flashie, je l'avais depuis plus de 4 ans, mais comme elle ne remplissait plus son office, j'ai du l'abandonner pour la déchetterie. En échange j'en ai une toute neuve rouge ! Eric a fait de même et lui en a pris une jaune pour remplacer sa veste vert fluo !
J'ai bien été tentée d'aller jeter un œil curieux à l'immense Ikéa à côté du Décathlon mais goût du consumérisme suédois a été frustré par notre désir partagé d'aller poser nos valises d'autant qu'au dessus de nos têtes les nuages s'amoncèlent.
Nous faisons une visite infructueuse à un réparateur vélo pour trouver des rayons pour Chariote nous essayerons de trouver demain !
Nous traversons une interminable banlieue pour entrer dans le centre de Riga ou nous avons réservé une chambre pour deux nuits dans un hôtel avec parking fermé afin de prendre une journée pour visiter. La réceptionniste offre gratuitement à nos attelages un logis de luxe sécurisé : un garage ! Que du bonheur pour nous tous : Tornada,Tornado, Carrito, Chariote et nous deux. Eux vont dormir à l'intérieur et sec ce qui leur arrive rarement et nous dans une belle chambre bien propre et bien confortable et qui sent bon !
On ne sait pas si c'est du à l'eau qui a le plus souvent une odeur nauséabonde, une odeur d'égout mais les chambres où nous sommes passées sentaient mauvais bien qu'elles soient propres. Les douches ne sont pas agréables, j'ai l'impression de me salir en me lavant, c'est impressionnant § Nous achetions de l'eau depuis quelque temps pour boire. On ne se sert même plus de l'eau du robinet pour se laver les dents. Les lettons ne paraissent pas en boire non plus puisqu'ils vendent des grosses bonbonnes d'eau de 20 l, et à l'entrée des supérettes et supermarchés trônent des palettes de bonbonnes de 5l
Riga
Dommage pour nous il pleut ! L'hôtel nous prête un parapluie et munis de la carte des monuments à voir, nous partons à la conquête de la ville de Riga. Nous avons ciblé avec Maps ai réparateur de vélo en espérant que l'un d'eux aura nos introuvables rayons et tracé notre itinéraire touristique dans la vieille ville les incluant. Chez le premier vélociste c'est chou blanc ! Nous visitons la basilique Saint Pierre. La pluie redouble, nous montons dans le petit train faire une visite commentée de la vieille ville. L'église Saint Pierre, l'église Saint Jacques (d'où partent les pèlerins), la magnifique maison des têtes noires, l'hôtel de ville, la plus petite rue de la vieille ville,... le train cahote sur les pavés de Riga. Malgré la pluie nous nous régalons.
Déjeuner frugal près de la Basilique Saint-Pierre
Nous nous rendons ensuite chez le deuxième vélociste et, miracle, dû à Saint Pierre peut-être, il a des rayons de la taille adaptée aux roues de Chariote !
Toujours sous la pluie nous rentrons à l'hôtel nous sécher et nous reposer !
Bauska
L'étape cauchemardesque !
La météo du jour est très mauvaise pour nous ! Fort de sud 30 à 38 km/h avec des rafales à 50-55km/h. Légère pluie.
L'étape commence par une longue, très longue, interminable, sortie de Riga. Pavés, pistes sur trottoirs défoncés, rail du tramway, feux tricolores,... Bref une ville et sa banlieue plus d'une heure pour 7 kilomètres et on ne s'est même pas trompé de route.
Le monument soviétique est un monuments aux morts de 14-18 il est face au pont qui enjambe la Daugava.
Au bout d'une dizaine de kilomètres on prend enfin une petite route plutôt en bon état et plutôt tranquille. Une légère pluie fine se met à tomber. On s'équipe car il y en a pour la journée !Après la petite route tranquille on prend la nationale E 77 sur 2 kilomètres environ avant de bifurquer sur une autre petite route plutôt tranquille mais en travaux. Ils refont le bitume. Ici, ils refont TOUTE la route, ils enlèvent le bitume sur les deux voies et font un rainurage. Il ne procèdent pas par tronçons. A bout des quinze kilomètres pelés, rainurés et toujours troués on trouve le chantier puis la route défoncée. On comprend la nécessité de la refaire ! Environ 5 kilomètre plus loin, le bitume s'arrête. C'est presque 10 kilomètres de terre battue et de gravier avant de retrouver la nationale E67.
On poursuit pendant un peu plus de 20 kilomètres cramponnés à nos vélos avec le vent qui nous cloue sur place par moments. Les convois de camions s'écartent légèrement pour nous éviter, les voitures font de même.
A une dizaine de kilomètres de l'arrivée ma Carrito a encore une roue à plat. Deuxième crevaison de la journée ! A partir de là, la route s'élargit et devient bien plus confortable pour nous.
A Bauska, nous avons pris une chambre d'hôtel ! Après près de 9 heures sur la route, nous nous posons enfin ! Nous sommes douloureux de partout, les bras, les épaules, les mains ! Une bonne nuit de repos sur un bon lit et nous pourrons repartir en forme demain !
Jusqu'à la frontière lituanienne
Au réveil, il pleut et il vente ! On se précipite sur nos oracles météorologistes pour voir ce qu'ils nous prédisent pour la journée. Le prédictions ne sont guère optimistes : pluie et vent fort du sud-ouest toute la journée. Une légère accalmie vers 10 ou 11 heures. On par prendre le petit déjeuner et on se prépare pour attendre que la pluie cesse.
Vers 10 heures en effet, le ciel s'éclaircit un peu. On fonce préparer nos montures et on décolle. Il y a bien une route non asphaltée en alternative à la nationale E67 mais avec notre expérience d'hier et compte tenu de la météo on prends la grand-route. Sur cette artère on peut trouver des stations services, des bars, des restaurants, des hôtels... bref de quoi parer à une aggravation de la météo ; On a bien récupéré cette nuit mais l'étape d'hier nous a laissé quelques courbatures.
La nationale est parfois large et parfois plutôt étroite mais globalement elle plutôt bien et surtout le revêtement est très bon. Les automobilistes ne nous rasent jamais, les camions le font rarement et heureusement ! Le vent est un peu moins fort qu'hier bien que certaines rafales nous clouent sur place. Nous nous étions équipés pour affronter la pluie et rien, pas une goutte ni même une gouttelette !
Pas de contrôle policier à la frontière côté lituanien, une voiture de police lettonne est garée près de la ligne mais n'arrête personne.